Les 10 choses que l’on ne vous a pas dites lors du tournage du clip « Revolution » [par Lydie]

Les 10 choses que l’on ne vous a pas dites lors du tournage du clip « Revolution » [par Lydie]

Lors d’un tournage vous le savez sans doute, tout ne se passe pas forcément comme prévu ou bien nous avons d’agréables surprises qui le rendent inoubliable …

Voici une petite liste qui résume bien nos aventures et nos rencontres :

1 : Peu de temps avant le tournage nous n’avions toujours pas de caméraman pour seconder Jérémie dans les prises de vues lorsque nous étions tous les deux. C’est alors que le nom de « Eddy » lui est venu en tête. Qui est Eddy ? Et bien ce n’est autre que le prof de roller de Maxime (le fils ainé de Jérémie et Manue). Il s’est avéré être d’une aide extraordinaire, allant même jusqu’à devoir découvrir le pilotage du drone en même temps qu’il devait nous filmer avec. En plus, il nous a bien fait rire…

2 : Nous avons eu la chance de rencontrer Kaesia et Déborah du groupe de danse « L Danse » lors d’un super week-end JAP (Jeunes Adultes à Paris) à Amiens. Nous avons eu un excellent contact et elles nous ont « tapé dans l’œil » pour ce clip. Elles ont tout de suite accepté de venir sur PAU et ont été soumises à des conditions extrêmes dignes de vraies cascadeuses : monter sur le toit d’un immeuble désaffecté par une échelle rouillée datant d’une époque incertaine (que nous avions quand même testé auparavant), se geler sérieusement (parce que non, nous n’avons pas tourné ce clip en été pour leur partie) et refaire sans arrêt les mêmes scènes au point d’avoir des points de tous les côtés . Mais elles ne se sont jamais plaintes et nous ont surpris par leur professionnalisme et leur super chorégraphie !

3 : Nous avons eu la « merveilleuse » idée de se servir de feux à main pour certaines séquences du clip. Alors que la journée de tournage commençait, lors de la première prise avec ces feux, je me suis pris en courant une poussière encore fumante dans l’œil, et je vous assure que j’ai bien cru que mon cerveau se mettait à brûler lui aussi. Heureusement ma bave s’est trouvée être d’une grande efficacité à défaut d’avoir un point d’eau à proximité. Ne jamais sous-estimer les supers pouvoirs de notre corps hé hé hé…

4 : Lorsque Jérémie m’a dit que nous allions tourner des scènes de courses le matin, j’ai regardé mes pieds, mes talons hauts compensés et je me suis dis : « Ils sont compensés ça devrait le faire ». Je vous assure qu’à chaque prise j’avais l’impression d’être dans les épreuves physiques affreuses de Koh-Lanta dignes du service militaire et je me disais intérieurement « tout est dans le mental, tout est dans le mental… » Si mes chevilles avaient pu s’exprimer à ce moment –là , elles m’auraient hurlées : «  Tu sais ce qu’on en dit nous de ton mental ? »

5 : « Jean qui rit , Jean qui pleure »… Je crois que je garderai à vie l’image de mon frère qui s’extasie d’avoir finit la dernière scène avec les feux à main qu’il vient de lancer et qui rapidement se rend compte que ces derniers ne sont pas totalement éteints et qu’ils provoquent alors une forte fumée en contrebas … En l’espace d’une seconde il est passé d’un rire stupide à un cri de désespoir : « Mais on est complètement stupides ! » Dévalant les escaliers qui nous séparaient du drame en devenir, nous avons pu dans un second temps, reprendre paisiblement notre fou rire nerveux en constatant que la fumée s’était dissipée sans aucun dommage. Ouf, quelle frayeur.

6 : Trouver une scène pour un décor de clip peux s’avérer être compliqué. Aussi lorsque nous avons découvert cet hôpital désaffecté et délabré lors d’une séance photo il y a quelques temps, nous avons sans hésiter décidé que ça serait « The place ». Superbe pour une journée ensoleillée, tout juste parfait. Mais lorsque le soleil a commencé à se coucher et que deux asticots nommés Jérémie et Eddy décident de tourner le projet «  Blaireau Quiche » dans le noir, tout a changé. Je suppliais ma maman de venir me chercher. Oui, j’ai encore peur du noir à 31 ans et alors ???

7: Se retrouver seule et abandonnée lorsque mes deux comparses , toujours les mêmes Jérémie et Eddy décident d’explorer en fin de journée, le soir venu, une grotte ou sorte de cave en dehors du bâtiment entourée de ronces, menant à un lieu non identifié… Un peu folle oui je peux l’être mais totalement dingue, pas à ce point. ! Voilà la grande différence entre les filles et les garçons, il faut toujours que les « mecs » jouent les aventuriers. Mais au bout de longues, voire interminables minutes n’entendant plus un son… j’avoue que l’angoisse était à son comble.  « Jerem ? Eddy ? Vous êtes là ??? Allez les gars … Sérieux c’est pas drôle…Dans les films, il ne faut jamais se séparer c’est toujours là que ça tourne mal… » puis un «  bouhhhhh » est sorti et j’ai reconnu la voix de Jeremie et là je me suis sentie bête mais bien rassurée !!! Ils ne l’avoueront jamais mais je suis certaine qu’ils ont dû avoir la trouille eux aussi 😉

Heroic Nation Revolution Peur noir

8: C’était un lieu atypique ça c’est sûr !!! Comme par exemple trouver une baignoire au beau milieu du jardin … Que pouvait-elle bien faire là ? Après avoir échangé nos divers points de vue sur le sujet, nous en sommes venus à la conclusion qu’une photo s’imposait pour le souvenir. Et hop , j’ai sauté dedans pour immortaliser le moment. Sans me rendre compte qu’elle était toute sale et surtout toute mouillée au fond. Heureusement c’était la fin de journée et il n’y avait plus de plan de dos !

Heroic Nation Revolution Baignoire

9: Nous avions avec nous « drUnus » notre super ami, toujours avec nous. Comment ça, vous ne connaissez pas « drUnus » ? Et bien il s’agit de notre merveilleux drone qui a survolé le bâtiment et nous a permit d’avoir de belles vues aériennes entre autre des Pyrénées (les plus belles montagnes du monde en toute objectivité). Mais au moment de tout remballer, Jérémie se rend compte qu’il manque un cache transparent d’une des lumières de « drUnus ». C’est un tout petit objet, transparent. Au milieu des gravats, autant chercher une aiguille au milieu d’une botte de foin. L’endroit était jonché de laine de verre, de débris de béton, de verre, de saletés et de poussière. Après une recherche infructueuse d’une trentaine de minutes, Jeremie et moi avons décidé de demander l’aide de Dieu. Et vous savez quoi ? Nous l’avons retrouvé immédiatement devant le pied de Jeremie ! Il n’y a pas de petits ou de grands miracles pour Lui !

10: Le tournage de ce clip « révolution » restera surtout pour nous le souvenir de fou rire partagés, de bons plats au restaurant le midi, de belles découvertes et de bonnes grosses frayeurs. Mais nous espérons avant tout que ce clip pourra apporter la lumière partout où il sera visionné parce que tout ce que nous avons envie c’est de partager cet amour inconditionnel, celui qui opère une réelle révolution dans les cœurs qui le reçoivent: l’amour de Jésus !

 

Pour revoir le clip :

 

#ivlogheroic